Le jardin sauvage, c’est cet espace, cette friche végétale avec sa topographie singulière. Il n’est pas au ras du sol, ceinturé d’un mur de briques. Les espèces végétales sont variées et il y a même un olivier de Bohême, un joli petit arbre, noyé dans les ronces. Et tout ça , ça a une valeur si on parle de biodiversité. C’est le seul espace végétal de ce côté de la zone de Lescaut. C’est aussi une réponse à l’aménagement du jardin fluvial, un contrepoint... Petit îlot perdu…

Ce qu'il nous dit, c'est : " Moi, petit jardin, je veux me raccrocher au Jardin fluvial et je veux vous annoncer, peut-être, une suite qui soit le passé et l’avenir, une suite où l'on pourrait travailler sur tous ces espaces plus ou moins occupés.

​

​

Les chaises, c'est la "mise en paysage" du site. C'est une façon de prendre de la hauteur, d'être contemplatif, d'avoir une vue à 180°. C'est une contemplation qui peut être solitaire ou partagée. Les assises sont suffisamment larges pour cela.

Elles permettent d'être immergées dans le paysage pour celles qui sont en contrebas ou au contraire de le "dominer".

​

Les manches à air, c'est la compagne des cerf-volantistes... Ici, c'est une manière de rendre le vent visible. Au Havre, il est partout, il joue, il nous malmène, nous revigore ou nous fatigue, mais il est là. C'est une façon de lui rendre hommage, de façon ludique

​